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Histoires de science fiction

15 mins
Improvisation Science-Fiction SF-new-format
Author
Baptiste Coulange
Socially acceptable maths and improv nerd
Table of Contents

Un des genres que j’adore est la science fiction. Je suis souvent déçu quand je vois déçu quand je vois de la science fiction en improvisation tant elle est loin de ce que j’aime dans les grandes oeuvres de science fiction. Alors dans l’idée de construire un spectacle de science fiction je me suis amusé à rassembler les différentes thématiques et histoires qu’on retrouve en science fiction pour mettre en avant leur variété!

Cela permet aussi de se rendre compte que beaucoup de gens qui disent ne pas aimer la science fiction n’aiment en fait pas certains genres mais en apprécient d’autres.

Note : c’est un classement fait par moi selon mon ressenti, si ça ne correspond pas à votre classification, super! Discutons-en!

Et si?…
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image wikimedia

Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004, Film, Gondry)

Un homme et une femme tristes d’une rupture amoureuse décident de faire effacer de leur mémoire tous les souvenirs liés à ce couple

Un monde totalement contemporain avec un seul élément “science-fiction” pour fouiller des sentiments et envies profondément humains.

Black Mirror (2011-Aujourd’hui, Série, auteurs multiples, créé par Charlie Brooker)

C’est aussi la marque de fabrique de cette série. Un élément change et on regarde les conséquence sur notre monde, par exemple :

  • Et si on pouvait continuer a parler à nos proches morts grâce à la technologie? (Be Right Back, S2E1)
  • Et si on notait tout le monde tout le temps selon ce qu’ils faisaient? (Nosedive, S3E1)
  • Et si on utilisait l’IA pour créer des films et séries sur nous sans notre consentement? (Joan is awful, S6E1)

Des humains, peu d’alien, de la géopolitique intergalactique
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La série The Expanse (2011-2022, livres par James S.A. Corey, aussi une série TV et un jeu vidéo)

La série se passe dans un univers ou l’homme a colonisé le gros du système solaire mais n’a pas de capacité de voyage intergalactique (pas de voyage plus rapide que la lumière). En particulier il y a 3 groupes d’humains bien distinct :

  • les humains qui habitent toujours sur Terre
  • les Belters, “ouvriers” de l’univers qui habitent dans la ceinture de Kelper
  • les martiens, civilisation militaristique qui a colonisé Mars il n’y a pas si longtemps. Il y a aussi de temps à autre l’allusion à des anciens et à une “protomolécule” qui joue un vague role d’aliens (mais reste très marginale).

Le setting ici est a mon sens parmi les setting de SF les plus intéressant. Il apporte beaucoup d’éléments de SF mais en restant proche de ce qu’on connait. Et surtout tous ces éléments servent à raconter des histoires de personnages forts et font des liens avec des sujets sociétaux que l’on connait (racisme, discrimination, etc.)

Ultra-contemporain
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Homeland (2013, Livre 2 de la série Little Brother par Cory Doctorow)

Image Wikimedia

Quelques années après l’effondrement de l’économie américaine, une histoire d’hacktivisme (activisme hacker) et de politique

On a moins en tête ça quand on parle de science fiction mais c’est tout aussi intéressant, on est dans le très très proche futur (quelques décénies maximum, souvent quelques années) après un évènement majeur et juste quelques touches de science fiction pour permettre des choses encore impossible aujourd’hui (des drones plus performants qu’actuellement, des méthode des hacking pas réellement possibles). Ici la SF sert finalement à fluidifier et rendre possible la fiction dans une histoire aux sujets très contemporains.

The lost Cause (2023, Livre par Cory Doctorow)

Dans 30 ans, la lutte contre le réchauffement climatique avance mais un groupe d’irréductibles anti-climat se liguent et prennent les armes pour défendre leur monde d’avant en train de disparaitre (les armes, les voitures, etc.)

Autre exemple où Cory Doctorow utilise le saut dans le futur pour parler de sujets très très contemporains.

Space Opera
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Hitchhicker Guide to the Galaxy (1979-1992, Série de 5 livres par Douglas Adams)

La terre étant sur le plan d’une autoroute intergalactique, elle se fait détruire et Arthur Dent est sauvé in extremis par un ami qui s’avère être un alien. S’en suit nombre de péripéties dans un monde loufoque peuplé d’alien de tous genre.

Probablement le genre de SF le plus représenté en improvisation théâtrale et pourtant de loin le plus dur a faire bien de mon point de vue. Le Space Opera c’est à la fois du grand n’importe quoi (un univers qui ne tiens pas la route si on y songe plus de 5 minutes) mais une sorte de cohérence interne et de fun qui donne envie d’en savoir plus. Très vite on peut facilement tomber dans le gloubiboulga qui ne ressemble à rien mais les grandes oeuvres de Space Opera ne tombent pas dans ce piège. La SF n’ayant pas vraiment de magie en général, il faut quand même qu’aussi fou soit son univers il soit “crédible” (il peut quand même y avoir des Jedi…).

The Long Way to a Small, Angry Planet (2014, Livre 1 de la série Wayfarers par Becky Chambers)

Image Wikimedia

On suit les aventures d’un équipage multi-racial (au sens SF donc pas que des humains) qui a pour travail de creuser des trou de ver pour relier des zones éloignées de l’univers.

Dr Who (1963-Aujourd’hui, série tv et de livres, auteurs divers)

Une des séries les plus culte de la science fiction est aussi la moins caractéristique de la SF tant elle se permet tout et n’importe quoi. Le docteur ayant un vaisseau qui permet de voyager dans le temps et l’espace, il peut finalement aller dans un peu tous les univers et rencontrer toute sorte de civilisations, qu’elles soient très différentes des humains ou très proches avec des petites nuances.

Rencontre du 3e Type
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Contact (1985, Livre par Carl Sagan, aussi adapté en film)

Un jour les humains reçoivent un message qui provient d’une étoile lointaine dans l’univers.

Rendezvous with Rama (1973, Livre par Arthur C. Clarke)

Image Wikimedia

En 2130 un vaisseau spatial cylindrique inconnu apparait dans le système solaire.

Arrival (2016, Film de Twohy)

Un jour les humains reçoivent un message provenant de l’espace.

Close Encounter of the Third Kind (1977, Film de Spielberg)

Plusieurs faits étranges arrivent en même temps sur terre jusqu’à ce qu’on découvre une origine non humaine de tous ces évènements.

Le sujet de la rencontre du 3e type est un des grand classique de la SF (et pourtant rarement mis en scène en impro). C’est en partie le cas parce que c’est l’occasion de travailler sur la question “est-ce qu’on est seuls dans l’univers?” ou encore “pourquoi on existe?” et aussi de se poser la question de l’intérêt de nos chamailleries entre humains dans un univers peuplé d’autres espèces. Il est a noter que ces oeuvres n’ont pas besoin de répondre explicitement à la question de qui arrive ou de quel est la nature de l’alien. Dans Rama par exemple on ne saura jamais ce que c’est que ce vaisseau et pourtant ça reste passionnant.

Three Body Problem (2008, livre 1 de la trilogie de Liu Cixin)

La rencontre des Trisolariens (et leur impact dans le reste de la trilogie)

Ici c’est la rencontre d’une part, mais aussi l’exploration de ses conséquence sur le paradoxe de Fermi (sommes-nous seuls dans l’univers) qui est explorée.

District 9 (2009, Film de Neill Blomkamp)

Suite à l’arrivée d’extraterresstre, ils sont confinés dans un camp de “réfugiés” et on suit cette histoire.

Sur celui-ci on est pas tout a fait dans la “rencontre” vu qu’ils sont déjà arrivés et mis dans un parc mais on reste dans l’analyse des conséquence de cette rencontre à très court-terme.

Post-Apocalyptique
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Fallout (1997, jeu vidéo)

Image Wikimedia

En 2077, une guerre mondiale entre les Etats-Unis et la Chine a dévasté le monde et la civilisation moderne comme on la connait à cause de la bombe atomique. Un siècle plus tard, on vit la vie d’un habitant du bunker anti-atomique numéro 13.

Ces univers sont intéressant car ils parlent de survie et nous ramènent à nos besoins et envies essentielles d’humains, ils permettent aussi toute une partie d’exploration d’un monde devenu hostile. La science et la technologie y sont présent mais souvent comme des artefacts du passé qu’on ne sait plus reproduire aujourd’hui et donc qu’on essaie de maintenir. Il y a aussi un retour au statut de “tribu” avec des humains dispersés ici et là. Le nucléaire étant la plupart du temps la cause de l’“apocalypse”, on a aussi le droit à des mutants et autres mutations qui rendent le monde hostile mais aussi intéressant à explorer. Ca reste des histoires qui questionnent ce qui fait de nous des humains.

Fallen Land (2017, jeu de société par Sean Cahill et Jon Lonngren )

Vous êtes le leader d’une faction de survivants à l’apocalypse qui a eu lieu.

Le post apocalyptique, comme ce jeu, est aussi l’occasion de s’amuser avec tous les clichés du cinéma de genre et les excès de notre civilisation. C’est d’ailleurs un genre rempli d’humour qui alterne avec les moments de pure survie.

Autre notable : Mad Max (1979, film)

Post-post apocalyptique
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Dune (1965, Livre 1 d’une série par Frank Herbert)

Dune raconte l’histoire de Paul Atreides, enfant d’une famille noble dirigeant une planète de sable où vivent des vers géant qui produisent une épice rare.

Dans Dune et dans d’autres univers de ce type, on est tellement loin dans le futur (20 000 ans après notre époque pour Dune) et il y a eu tellement d’évènements que les vestiges de notre présent sont rares et représentent souvent plus des artefacts durs à différentier de la magie. De même la science et la technologie est souvent recluse, limitée à une élite. Cela permet de construire des univers proches du fantastiques tout en restant dans le grand genre de la science Fiction.

Caves of Qud (2015, jeu vidéo par Brian Bucklew et Jason Grinblat)

Image Wikimedia

Caves of Qud est dans un monde où l’eau est une denrée rare (en fait tous les échanges financiers se font avec l’eau), la religion a une place forte et la technologie est présente même si l’on sent bien que cela fait très très longtemps que ces vestiges de la technologie ont été abandonnés et en font des artefacts. C’est donc un monde ou vous vous baladez équipés et habillés comme des tribus d’un ancien temps mais pouvez tomber nez à nez avec une tourelle automatique ou autre micro-processeur.

Monstres
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Alien (1979, Film de Ridley Scott)

Après avoir trouvé un vaisseau abandonné, l’équipage d’un vaisseau se trouve nez a nez avec une espèce alien parasite bien décidée à erradiquer tous les humains qu’elle croise.

C’est un autre type de rencontre du 3e type où les monstres sont beaucoup plus agressifs et qui se rapprochent plus des films de serial killer mais dans un univers SF.

D’autres exemples notables sont The Host (2006, Film de Bong Joon-ho) ou Gozilla (1954, film de Ishirō Honda).

Pacific Rim (2013, film de Guillermo del Toro)

Image Wikimedia

Des énormes monstres (Kaiju) apparaissent d’une brèche et l’humanité a créé des robots géants pour les combattre.

Si dans Alien les humains sont faibles et tentent de survivre au niveau individuel, dans Pacific Rim, c’est l’occasion de faire des combats de robots contre Alien.

Frankeinstein (1818, livre de Mary Shelley)

L’histoire de la création du fameux monstre

Parfois les monstres sont aussi l’occasion de questionner une fois de plus notre humanité et notre éthique.

Robots, IA et Androids
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The Naked Sun (1958, Livre 2 de la série des robots de Isaac Asimov)

Un monde où les robots sont omniprésents pour faire toutes les taches possibles pour aider les humains. Les humains n’ont alors plus de contact direct et vivent loin les un des autres (communiquant par visio-conférence). Un homme est tué alors qu’il n’y a que des robots dans les parages et les lois de la robotique interdisent de faire du mal aux humains. S’en suit une enquête pour déterminer qui a tué cet humain.

Les robots sont une thématique omniprésente dans la SF, que ce soit des robots intelligents, utiles, support, etc. Ils sont le plus souvent là aussi pour questionner ce qu’est l’humanité, qu’est ce qui fait de nous des humains et non des machines. Et inversement est-ce qu’on l’on doit traiter les robots à l’image des machines.

Murderbot (2017-present, série de livre par Martha Wells)

Image Wikimedia

Les histoires de Murderbot, un robot tueur qui a pris son indépendance (il a retiré le module de contrôle pour prendre ses décisions lui même). Robot qui est plus fasciné par les humains et leur créations (il est fan de Soap Opera) que le monde réel.

Les robots intelligents peuvent avoir des personalités et donc une histoire peut être racontée de leur point de vue.

We are Legion (We are Bob) (2016, livre 1 d’une série de livre de Dennis E. Taylor)

Bob fait transférer sa conscience dans une machine de Von Neumann (une machine qui peut s’auto répliquer) et donc après la disparition des humains il est seul a repeupler l’univers de clones de lui

La machine de Von Neumann est un concept théorique souvent utilisé en SF pour son coté auto-répliquant. A noter aussi ici que c’est l’occasion d’explorer ce qui différentie deux personnes, si les clones sont au début identiques petit a petit ils prennent leur propre identité.

Blade Runner (1982, film par Ridley Scott), Do Android Dream of Electric Sheep (1958, Livre par Philip K. Dick) Un monde où les android co-existent avec les humains et une histoire d’enquête policière

SF Militariste
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Old Man’s War (2005, Livre 1 d’une série par John Scalzi)

Image Wikimedia

“Le jour de mes 70 ans j’ai fait deux choses : j’ai enterré ma femme est je me suis engagé dans l’armée”. Dans ce monde, les gens peuvent avoir une deuxième vie en s’engageant dans l’armée, ils sont alors “remis à neuf” et partent faire la guerre intergalactique en échange, après 20 ans, d’une seconde retraite.

Proche du Space Opéra mais pas toujours, ces histoires se focalisent souvent sur les conflits intergalactiques. Ce sont des conflits soit contre des espèces intelligentes soit contre des bêtes qui nous empèchent de coloniser/exploiter les mondes où on veut aller. A noter que si le ton est à la guerre on reste dans de la SF donc il peut (doit) y avoir des éléments futuristes et il y a souvent de l’humour.

Autre exemple notable Starship Troopers (1997, film de Paul Verhoeven)

Dystopies
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1984 (1949, Livre de Georges Orwell)

Big brother is watching you. Un homme poursuit une relation amoureuse interdite dans un monde où tout est contrôlé.

A la différence du post-apocalyptique, dans une dystopie la civilisation n’est pas anéantie mais a fait des choix plus que discutables et le monde est globalement malheureux (ou au moins le héros et son entourage). Ce genre est aussi une manière de creuser les impacts de choix présents sur le futur.

Autre exemple notable : A Clockwork Orange (1962, Livre de Anthony Burgess et film par Stanley Kubrick)

Image Wikimedia

Voyage dans le temps
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The Time Traveler’s Wife (2009, Livre de Audrey Niffenegger)

Image Wikimedia

L’histoire de Henry, un homme qui a une anomalie génétique qui le fait voyager dans le temps de manière imprévisible et sa femme Clare qui essaie de vivre avec ses absences régulières.

Le voyage dans le temps est souvent présent dans la SF mais d’une part pas obligatoire et surtout rarement bien utilisé. Ce livre est un bon exemple où le voyage dans le temps est un prétexte à explorer l’impact du vieillissement sur nos relations, l’impact des souvenirs.

Back to the future (1985-1990, série de film par Robert Zemeckis)

L’histoire de Marty McFly envoyé dans le présent et le futur en Dolorean

A noter que comme dans tous les sujets de SF il est important d’être très précis sur les règles du voyage dans le temps et il peut y en avoir plusieurs :

  • Il n’y a qu’une ligne temporelle, le passé a un impact direct sur le présent (en gros comme Back to the future)
  • Chaque changement dans le passé crée une nouvelle ligne temporelle
  • Il n’y a qu’une personne qui voyage dans le temps (ce qui limite largement les paradoxes comme dans the Time Traveler’s wife)
  • etc.

Outer Wilds (2019, jeu vidéo)

une aventure à la découverte d’un monde et sa civilisation bloquée dans une boucle temporelle.

Les boucles temporelles sont aussi souvent utilisées dans la SF. Ici on découvre une civilisation bloquée dans une boucle temporelle depuis une éternité, cela permet, au fil des “reboot” d’en savoir un peu plus sur cette civilization et sur le pourquoi de cette boucle temporelle.

Cyberpunk
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Snow Crash (1992, livre de Neal Stephenson)

Image Wikimedia

Dans le monde réel, Hiro est livreur de pizza mais dans le metaverse il est un prince guerrier. Un cybervilain mène la guerre pour prendre le monde.

Le Cyberpunk est un sous-genre de SF Distopienne qui se focalise entre un mélange de vie de mauvaise qualité avec peu d’éthique et de beaucoup de hautes technologies (implants, etc.). En général ce sont des mondes avec beaucoup d’avancées technologiques juxtaposée a une civilisation sur le déclin proche de l’effondrement.

D’autres exemples notables : Neuromancer (1984, livre de William Gibson qui a largement inspiré le film The Matrix) ou Ready Player One (2011, livre de Ernest Cline puis film de Steven Spielberg)

Épidémies
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World War Z: An Oral History of the Zombie War (2006, Livre de Max Brooks)

Suite de témoignages au sujet de l’émergence de zombies et la lutte pour la survie de l’humanité.

Les épidémies, souvent liées au zombies (mais pas toujours) sont un autre moyen de parler de post-apocalyptique. Ici a noter que l’on reste dans quelque chose de très humains où on parle de l’impact de cette épidémie sur les gens et sur leur métier.

Blindness (1995, Livre de José Saramago, aussi un film)

Image Wikimedia

Un virus rend les humains aveugles.

Ici encore comme plus tot, l’épidémie est un prétexte à voir l’impact qu’aurait un changement ponctuel (la perte de la vue) sur la civilisation. Comme souvent on va vers une dystopie où les sains mettent en quarantaine les malades.

Station Eleven (2014, Livre de Emily St John Mandel)

Au mileu de la chute de la civilisation a cause d’un virus, on suit l’histoire d’une star de hollywood et d’un groupe d’acteurs nomades qui vont d’avant-postes en avant postes jouer des pièces de Shakespeare pour préserver la culture dans ce monde en déclin.

Aux limites du fantastiques
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Fringe (2008-2013, série)

Un groupe d’expert a pour but d’étudier et comprendre des phénomènes inexpliqués.

Fringe est un peu la version SF non surnaturelle de X-Files. La où X-Files surfait sur des concepts fantastiques (fantomes, etc.) Fringe a autant de thématiques fantastiques mais tente de leur donner un fondement scientifique.

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